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Lasker (1868-1900)

Grand ami d'Albert Einstein, Lasker détient le record de longévité pour la conservation du titre de champion du monde (de 1894 à 1921).
Malgré tout, ce grand joueur fut le champion du monde le plus détaché vis à vis de la sphère échiquéenne.
Docteur en philosophie et en mathématiques, ses centres d'intérêt ne se concentraient pas seulement sur les échecs (bridge, etc.).
Le style de Lasker variait selon le caractère de ses adversaires. Sa spécialité consistait à mettre démesurément son adversaire en confiance en jouant des coups défensifs, puis il se lançait dans une partie d'attaque digne des plus romantiques une fois la partie acquise par le belligérant.
Certains critiques n'hésitaient d'ailleurs pas à l'accuser d'ensorceler ou d'hypnotiser ses malheureuses victimes...
Une chose est sure : on ne peut "jouer à la Lasker"...
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Capablanca (1888-1942)


Capablanca (4 ans...) jouant avec son père...
Capablanca a longtemps été surnommé "l'invincible".
Pendant son règne de champion du monde (de 1921 à 1927), il ne perdit que quelques parties sur une centaines de jouer...
Ayant commencé dès l'âge de 4 ans, il est l'un des champions les plus précoces.
Deux mots viennent à l'esprit lorsque Capablanca pousse le bois : l'aisance et la décontraction.
Tous ses coups semblent naturels et "normaux".
Il se complet dans la quête de la simplicité dans les échanges de pièces et la pureté dépouillée des fins de partie.
Tel un métronome, ne jouant apparemment aucun
coup extraordinaire, et sans que son adversaire ne commette visiblement d'erreur, la partie prend imperceptiblement un tour avantageux pour lui...
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Alekhine (1892-1946)

Alekhine reste à mes yeux et dans mon cœur le joueur le plus doué et le plus artistique que l'histoire des échecs ait jamais connu.
Sa conception du jeu est différente de celle de la plupart des joueurs.
Chaque coup doit être joué, selon lui, en y réfléchissant pleinement, sans que la routine n'intervienne.
Pour lui, les échecs ne sont ni un sport ni une science, mais un Art...
Il rageait de gagner une partie dans laquelle l'adversaire gâchait sa position en faisant des fautes.
L'œuvre était ainsi détruite, l'harmonie dans l'enchaînement des coups avait disparu...
Le style d'Alekhine ? L'imagination associée à chaque coup joué...
Champion du monde de 1927 à 1934 puis de 1935 à 1946 (date de sa mort), Alekhine est certainement mort dans l'incompréhension la plus générale (on l'accusait d'être antisémite).
Cependant, il faut garder à l'esprit et dans le cœur sa façon imaginative de jouer, son art de pratiquer les échecs et la beauté de ses sacrifices - sa vie n'étant peut-être qu'une partie inachevée et incomprise des profanes que nous sommes...
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Botvinnik (1911-.)

Champion du monde de 1948 à 1957, de 1958 à 1960 et de 1961 à 1963, Botvinnik possède un style qui réside avant tout dans une profonde compréhension de la stratégie.
Grand expert des fins de partie, il en gagna beaucoup grâce à des avantages que l'adversaire tenait pour insignifiants.
Technicien hors pair, il pouvait profiter de la faiblesse la plus infime créée dans le camp adverse.
Enfin, concernant les ouvertures, ce qui l'intéressait dans leur étude, ce n'est pas la recherche du meilleur "coup" mais du meilleur "plan".
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Tal (1936-1992)

Seulement champion du monde de 1960 à 1961, Tal mérite, par ses talents de "magicien", que l'on s'attarde un peu sur ses qualités de joueur d'échecs.
Très imaginatif, possédant de réels dons pour les attaques et imprimant à ses réflexions des temps très brefs, Tal ne se souciait pas de perdre des parties, pourvu qu'il en gagne d'avantage.
Passionné dans la complication des positions, Tal se délectait dans les sacrifices de pièces, qui au demeurant s'avéraient pour la plupart des coups de bluff destinés à déstabiliser l'adversaire.
Sa rapidité d'exécution des coups et sa soif de gagner et d'attaquer auront fait de lui un des joueurs les plus original et les plus rapide (en blitz notamment) de l'histoire des échecs.
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