Étant individuellement la pièce de l'échiquier la plus faible, le pion possède de nombreux atouts et une force potentielle qui imposent le respect lorsqu'il est en groupe.
"Ils sont l'âme des échecs ; ce sont eux uniquement qui forment l'attaque et la défense ; de leur bon ou mauvais arrangement dépend entièrement le gain ou la perte de la partie" (Philidor, 1726-1795).
Représentant l'infanterie, les pions n'ont guère évolué dans leur déplacement depuis le Chaturanga. Les différences principales restent l'absence du double déplacement au premier coup du pion, l'impossibilité de la prise en passant, et sa promotion était autrefois limitée au firz (vizir).